Du vendredi 5 avril au vendredi 17 mai 2024
La Maison des Employés et Cadres Syndiqués Mons-Borinage
en partenariat avec
vous présente
« TERRE ANTHRACITE »
Une exposition de photos de
Julien WALLEMACQ
agrémentée des poésies de
Ornella MAZZA
L’exposition sera agrémentée par la visite du site minier de Marcasse à Colfontaine * et servira de support à un atelier d’écriture en nos locaux, rue Chisaire 34 à 7000 Mons.
*: Site de Marcasse – Sentier de Saint-Ghislain, 7 – 7340 Colfontaine
Balade en sol mineur
Découvrez une région qui cache toute une histoire. Une région qui s’est transformée, en un temps record, d’une région rurale en la première région industrielle du continent européen et qui fut, un certain temps, la quatrième région économique au monde : le Borinage !
L’exploitation de la houille dans le Borinage remonte à une époque très ancienne. Déjà vers l’an 1000, il existe de nombreuses mines de charbon autour de Mons.
L’insuffisance de rentabilité des couches (veines trop minces et trop accidentées) va provoquer la fermeture successive de toutes les mines boraines et la ruine irrémédiable d’une région qui fut très longtemps la plus industrialisée du pays. Le 31 mars 1976, une page d’histoire est tournée. Avec le Siège des Sartis à Hensies, le dernier charbonnage du bassin borain ferme ses portes.
En 2024, presque 50 ans après la fermeture de ce dernier charbonnage borain, que reste-t-il du glorieux passé de cette région ? Quel patrimoine industriel peut-on encore découvrir aujourd’hui ? Existe-t-il encore des châssis à molette et des cheminées qui balisaient jadis le paysage borain ? Est-ce que le paysage post-industriel est toujours dominé par les terrils grisâtres ? Que sont devenus les 1200 puits dont certains pouvaient atteindre des profondeurs dépassant les 1000 mètres ? Y a-t-il des risques d’effondrements du sol ?
Borigines vous propose des promenades guidées qui vous permettront de vous imprégner de cette fascinante région peu banale et son passé industriel.
La balade du 13 avril vous fera découvrir les anciens sites miniers de Marcasse et du Sauwartan, ainsi que des traces de très anciens puits de « fourfayeux » dans les environs du Bois de Saint-Ghislain., La promenade sera ponctuée de lectures d’extraits de lettres écrites par Vincent Van Gogh à son frère Theo lors de son séjjour parmi les mineurs borains. A l’arrivée, vous serez accueillis par un morceau de pagnon borain et un caffé.
Au plaisir de vous accueillir !
Atelier d’écriture
« Pépites d’histoire liées à l’époque du travail dans les mines en Belgique »
En combinant le glanage, la photographie, l’observation et l’écriture, cet atelier permettra aux participant·es de se connecter avec l’histoire des mines de charbon en Belgique de manière créative et personnelle.
Première phase :
Nous proposons d’organiser une promenade dans un endroit proche des anciennes mines de charbon en Belgique, où les participant·es pourront glaner des objets, des matériaux et des pépites d’histoire liées à l’époque du travail dans les mines.
Chaque participant·e doit avoir un appareil photo ou un smartphone pour qu’ils puissent capturer des images pendant la promenade. Ils seront encouragés à photographier des objets, des paysages, des bâtiments ou des détails qui leur rappellent l’histoire des mines de charbon.
Pour la première phase de cet atelier, le guide se concentrera sur la découverte et l’immersion dans l’atmosphère unique des anciennes mines. Voici quelques thèmes de réflexion et de glanage à explorer:
- Les fantômes du passé: l’objectif est d’encourager les participant·es à capturer des images qui évoquent la présence invisible des mineurs qui ont travaillé dans ces lieux. Recherchez des traces laissées derrière, comme des outils abandonnés, des vêtements, ou des structures en ruine.
- Entre deux mondes: explorez le contraste entre la nature qui reprend ses droits et les vestiges industriels. Photographier la juxtaposition de la flore sur les structures métalliques, les entrées de mine envahies par la végétation, etc.
- La résilience de la nature: focus sur la manière dont la nature enveloppe et transforme les anciens sites industriels. Cela peut inclure des images de faune et de flore qui ont élu domicile dans ces espaces réaménagés.
- Écho des souvenirs: utilisation d’enregistrements sonores pour capturer l’écho des activités minières passées, comme le bruit du vent dans les structures, le craquement du bois, ou le murmure des cours d’eau à proximité.
- Le guide encouragera également les participant·es à réfléchir sur la manière dont ces images et sons pourraient se relier à des thèmes plus larges de mémoire, de transformation et d’identité, en fournissant des prompts d’écriture ou de discussion pour approfondir cette exploration lors de la deuxième phase de l’atelier.
Deuxième phase :
Par la suite, à l’expo, nous organiserons une séance de partage des photos ou des objets pris. Nous demanderons aux participant·es de choisir trois photos qui les inspirent et de les partager avec le groupe en expliquant pourquoi elles suscitent des émotions ou des souvenirs liés à l’histoire des mines. Chaque participant·e proposera un titre qui représentera les photos prises. Ensuite, les photos seront exposées sur une table et chaque participant.e pourra les visionner. Ces photos prises seront mises en relation avec les photos de l’expo. Nous trouverons des liens à faire avec l’expo proposée.
Après la séance de partage des photos, nous inviterons les participant·es à écrire un court récit ou une poésie inspirés par les émotions et les souvenirs évoqués par les photos prises. Les participant·es peuvent choisir aussi de lire une poésie ou un morceau du livre de l’expo. Encouragez-les à se mettre dans la peau d’une personne de l’époque et à exprimer leurs sentiments à travers l’écriture.
Terminez l’atelier en invitant les participant·es à lire ou partager leurs récits avec le groupe. Encouragez les échanges sur les différentes perspectives et expériences vécues, et créez un espace d’écoute et de respect pour chaque contribution.